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Étude Critique

Death of Brock at Queenston Heights

Archives publiques de l’Ontario, 619871

The Death of Brock at Queenston Heights par Charles William Jefferys.

Des livres À profusion sur la guerre de 1812…

Comptes rendus de le major John R. Grodzinski, CD, MA

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Strange Fatality: The Battle of Stoney Creek, 1813
James Elliot
Montréal : Robin Brass Studio, 2009
ISBN 1-896491-58-3; 24.95 $.

A Ruinous and Unhappy War: New England and the War of 1812
James H. Ellis 
New York : Algora Publishing, 2009
ISBN 0-87586-691-8; 23.95 $.

The United States Army in the War of 1812: Concise Biographies of Commanders and Operational Histories of Regiments with Bibliographies of Published and Primary Sources
John C. Fredriksen
Jefferson (Caroline du Nord) : McFarland & Company, Inc., 2009
ISBN 0-7864-4143-3; 45. $ US.

In the Midst of Alarms: The Untold Story of Women in the War of 1812
Dianne Graves
Montréal : Robin Brass Studio, 2007
ISBN 1-896941-52-3; 39.93 $.

September Eleventh 1814: The Battles at Plattsburgh.
Keith A. Herkalo, 2007
Pour se procurer des exemplaires, consulter le site <www.battleofplattsburgh.org.>.

Niagara 1814: The Final Invasion. Osprey Campaign Series 209
Jon Latimer
Londres : Osprey Publishing Limited, 2009
ISBN 1-84603-439-8; 22.95 $.

Capital in Flames: The American Attack on York, 1813
Robert Malcomson
Montréal : Robin Brass Studio, 2008
ISBN 1-896941-53-2; 39.95 $.

 

C’est un réel plaisir de voir autant de nouveaux titres s’ajouter à la collection croissante d’ouvrages sur la guerre de 1812. À l’approche du bicentenaire de cette guerre, divers auteurs, dont des historiens, abordent de nouveaux sujets ou effectuent de nouvelles analyses sur des aspects déjà documentés. Les ouvrages que nous examinons  ici témoignent de cette tendance : publiés aux États-Unis, en Grande-Bretagne et au Canada, ils portent sur des sujets très variés.

En 1813, de nombreuses opérations terrestres et navales ont été menées sur un territoire immense allant du Territoire du Michigan à la frontière du Bas-Canada. Différents facteurs ont fait que les Américains ont conservé l’initiative pendant la majeure partie de l’année et 1813 a peut-être été, durant toute cette guerre, la seule année où ils auraient pu porter un sérieux coup aux Britanniques. Au printemps, ils ont entrepris une série d’opérations amphibies autour du lac Ontario dans le but de paralyser la puissance terrestre et navale des Britanniques. La première opération visait la capitale du Haut-Canada, York; elle a été suivie d’une tentative pour capturer les troupes britanniques dans la péninsule de Niagara. En avril, les Américains ont occupé York pendant plusieurs jours et ont détruit de nombreux édifices publics. Un mois plus tard, ils  ont débarqué sur la péninsule de Niagara et se sont emparés du fort George, une installation importante, mais ne sont pas parvenus à capturer les forces britanniques et canadiennes qui y étaient stationnées, celles-ci s’étant retirées à l’ouest dans la baie de Burlington. Les Américains se sont lancés à leur poursuite et se sont arrêtés à Stoney Creek, près des positions britanniques. Aux petites heures du 6 juin 1813, leur campement a été envahi. Cette action, conjuguée à un raid britannique contre la base navale de Sackets Harbour, a eu deux effets : les États-Unis ont cédé le contrôle du lac Ontario aux Britanniques et les forces présentes à Stoney Creek ont été obligées de se retirer jusqu’au fort George. L’attaque de York par les forces américaines et le raid britannique sur Stoney Creek font aujourd’hui l’objet de deux nouveaux livres.

Couverture de livre

Robert Malcomson, grand spécialiste de l’histoire navale de la guerre de 1812, s’est tourné il y a quelques années vers les opérations terrestres. Son ouvrage, A Very Brilliant Affair: The Battle of Queenston Heights, 1812 (Toronto : Robin Brass Studio, 2003), était le fruit de toute une vie de recherches portant sur cette bataille. Son dernier ouvrage, Capital in Flames, est le premier livre entièrement consacré à l’attaque de York par les Américains.

Bien qu’ils aient fait piètre figure au tout début de la guerre, les Américains ont profité de leur position dominante sur le lac Ontario pour lancer les premières offensives de 1813 : une attaque amphibie de la capitale du Haut-Canada. Le fait qu’ils ont formé une escadre navale et monté une force d’assaut en très peu de temps pour mener une opération aussi complexe en dit long sur leur détermination et leur ingéniosité. Le contingent terrestre était dirigé par l’un des meilleurs généraux américains de l’époque, Zebulon Pike qui, malheureusement pour son armée, a été abattu alors qu’il approchait du fort York. Robert Malcomson va d’un camp à l’autre, décrivant avec la même précision les plans et les problèmes de chacun, notamment les difficultés du camp britannique : sous la direction inefficace du major général Roger Sheaffe, vainqueur de Queenston Heights et successeur de Brock au poste de commandant du Haut-Canada, les Britanniques ont négligé les défenses de York et de Kingston, ce qui a miné la confiance des officiers de Sheaffe.

Avec près de 500 pages, dont 58 pages de notes, cet ouvrage est une étude de campagne détaillée – peut-être trop – et bien documentée. Il fournit une description particulièrement éclairante de la situation dans le Haut-Canada au cours des premiers mois de 1813 et des circonstances de l’attaque américaine. La bataille proprement dite couvre une quarantaine de pages. Les neuf annexes sont de petites merveilles qui présentent en détail les ordres de bataille, les listes des pertes et d’autres données, et plusieurs cartes produites sur commande de l’auteur aident le lecteur à suivre le récit.

Après avoir quitté York pour se reposer et se réarmer à leur base de Sackets Harbour, les troupes américaines ont connu un autre succès en débarquant sur la péninsule de Niagara, mais cette série de victoires s’est terminée abruptement le 6 juin 1813 à Stoney Creek. Cette bataille est devenue presque légendaire, mais bien qu’elle ait suscité beaucoup d’intérêt chez les historiens professionnels et amateurs, aucun compte rendu d’envergure n’avait encore été publié jusqu’à maintenant. James Elliott est un journaliste de l’Ontario que son intérêt – certains diraient sa passion – pour cette bataille a amené à prendre un congé pour écrire ce livre. Il donne un excellent aperçu de la situation au printemps 1813, où les Britanniques ont évacué presque complètement la péninsule de Niagara et la baie de Burlington, et du raid audacieux mené de nuit par 766 combattants britanniques, canadiens et autochtones contre une armée américaine forte de 3 000 hommes, dans le campement de Stoney Creek, à quelques kilomètres seulement de la base britannique sur les hauteurs de Burlington.

Couverture de livre

L’auteur conclut qu’il s’agit là du tournant décisif de la campagne de 1813, et il a raison si l’on considère le raid britannique sur Sackets Harbour comme un des facteurs qui ont convaincu le commodore Isaac Chauncey, commandant des forces navales américaines, de cesser de collaborer avec l’armée de terre à proximité de la baie de Burlington et de retourner à sa base pour deux mois. Le départ de Chauncey, s’ajoutant à la perte des deux commandants de brigade à Stoney Creek, a poussé les Américains à se retirer de Stoney Creek. Leur retraite s’est accélérée lorsque l’escadre du commodore britannique Yeo est arrivée au large et les a bombardés. Le texte comporte 204 pages et se divise en 41 courts chapitres, ce qui en facilite la lecture mais la rend parfois saccadée. Agrémenté de plusieurs excellentes cartes et figures, ainsi que d’une série d’annexes qui abordent de nombreux thèmes, notamment la légende de Billy Green (élevé au rang de héros canadien aux côtés de Laura Secord), la sauvegarde du champ de bataille, les ordres de bataille et les listes des pertes, Strange Fatality comble enfin une lacune dans la documentation consacrée à ce conflit.

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Les lecteurs connaissent probablement 1812: War with America (Londres : Belknap Press, 2007) de Jon Latimer, l’un des rares ouvrages britanniques consacrés à la guerre de 1812. Latimer, qui a écrit sur beaucoup de sujets militaires, est décédé au début de 2009, juste avant le lancement de son dernier livre qui porte sur la campagne de Niagara de 1814. Ce nouveau venu dans la collection « Osprey Campaign » exploite bien la formule qui caractérise cette collection très prisée : de bonnes cartes et illustrations, un texte bien écrit qui offre une vue d’ensemble de la campagne la plus longue et la plus intense du théâtre d’opérations du nord. Se fondant sur les documents secondaires existants, le livre présente les principaux commandants et fait une bonne synthèse des stratégies et des événements qui se sont succédé tout au long de l’été 1814, et de leurs relations avec d’autres campagnes. La fin des hostilités en Europe a permis aux Britanniques d’abandonner leur stratégie défensive et de mener un certain nombre d’opérations offensives contre les États-Unis, par exemple à Washington, à Castine, dans le Maine, à Baltimore et dans le golfe du Mexique. Les lecteurs à la recherche d’ouvrages plus approfondis pourront consulter les études sur les batailles et les campagnes publiées par Donald E. Graves (Red Coats and Grey Jackets: The Battle of Chippawa, July 1814; Where Right and Glory Lead: The Battle of Lundy’s Lane), Joe Whitehorne (While Washington Slept: The Battle of Fort Erie)et Richard Barbuto (Niagara 1814: America Invades Canada).

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Alors que les combats faisaient rage dans la péninsule de Niagara au cours de l’été 1814, les Britanniques menaient une offensive majeure  contre Plattsburgh (New York), qui a culminé dans les batailles navale et terrestre du 11 septembre 1814. La défaite de l’escadre britannique sur le lac Champlain a obligé le commandant à arrêter le déploiement terrestre contre Plattsburgh qui n’était pas encore terminé. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, ces événements du 11 septembre 1814 suscitent un regain d’intérêt aux États-Unis. L’ouvrage de Keith Herkalo, September Eleventh 1814: The Battles at Plattsburgh, représente une nette amélioration par rapport à The Final Invasion: Plattsburgh the War of 1812’s Most Decisive Battle (New York : Cooper Square Press, 2001), le livre mal documenté et parsemé d’erreurs  de David G. Fitz-Enz,. Pourtant Keith Herkalo se concentre sur le camp américain et passe trop rapidement sur la perspective britannique, en particulier sur l’épisode  important de la formation de l’escadre britannique et sur la concurrence pour les ressources entre les lacs Ontario et Champlain. Le contexte dit tout : Herkalo habite dans la région de Plattsburgh, il a étudié cette campagne pendant une grande partie de sa vie et a découvert plusieurs aspects cruciaux des défenses qu’y avaient les États-Unis en 1814.

Signalons, à la décharge de l’auteur, qu’il cite longuement plusieurs rapports post-opérationnels d’officiers et qu’il a fait de sérieux efforts pour corriger bon nombre d’erreurs qui s’étaient introduites dans la documentation, notamment l’idée selon laquelle  les soldats britanniques étaient tous d’anciens combattants de l’armée péninsulaire de Wellington en Espagne. Herkalo présente aussi le texte intégral des instructions importantes données en juin 1814 par lord Bathurst au lieutenant-général Sir George Prévost, gouverneur et commandant en chef de l’Amérique du Nord britannique, qui indiquent le changement de stratégie de la Grande-Bretagne cette année-là. Celle-ci cherchait alors à protéger les frontières et à éliminer les bases de préparation d’où il serait possible de planifier des attaques contre le Canada. L’objectif n’était pas, comme on le croit souvent, de découper et d’occuper des parties de territoire américain. La guerre de 1812 n’était pas une deuxième guerre d’indépendance.

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John C. Fredriksen est bien connu pour ses articles sur la guerre de 1812. The United States Army in the War of 1812 est le premier livre qu’il consacre à l’armée de terre des États-Unis durant la guerre de 1812. Les travaux parus antérieurement sur ce sujet portaient davantage sur des questions d’uniforme et d’équipement; c’est le cas de l’excellent livre du Canadien René Chartrand, Uniforms and Equipment of the United States Forces in the War of 1812 (Niagara Falls [New York] : Old Fort Niagara Association, 1992) – aujourd’hui presque introuvable –, et de deux titres de la collection « Men-at-Arms » publiée chez Osprey. Fredriksen est connu pour son excellente connaissance des archives et, dans ce livre, il fournit des références précieuses sur l’armée de terre des États-Unis à cette époque. Entre novembre 1811 et juillet 1814, celle-ci est passée d’un effectif autorisé de 9 921 hommes, tous grades confondus, à plus de 62 000. On imagine aisément les difficultés que cela entraînait, particulièrement en temps de guerre; l’armée des États-Unis a dû affronter de nombreux problèmes internes pour trouver les hommes aptes à commander les unités et formations, définir une doctrine commune, élaborer la stratégie et soutenir ses troupes sur le terrain. Fredriksen examine tous ces éléments, depuis le poste de commandant en chef jusqu’aux armes de combat (artillerie, cavalerie, génie, infanterie et fusiliers), en passant par les diverses nominations d’officiers supérieurs, et poursuit avec une vue d’ensemble des dépôts d’archives et de manuscrits. Par exemple, chacun des 48 régiments d’infanterie levés durant la guerre fait l’objet d’un article indiquant le lieu de recrutement et de mobilisation, un résumé de ses états de service et de ses honneurs de guerre, ainsi qu’une liste des sources primaires et secondaires pour chaque unité, ce qui fait de ce livre un ouvrage de référence fort utile.

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La guerre de 1812 est également remarquable par les divisions qu’elle a suscitées aux États-Unis, sur les plans social, culturel et politique. Peu de guerres (voire aucune)  ont été populaires auprès de toute la population américaine et ce conflit en particulier a causé des divisions politiques et régionales, surtout dans les quatre États qui, à l’époque, constituaient la Nouvelle-Angleterre. Le livre de James Ellis, A Ruinous and Unhappy War, n’est certainement pas le premier à traiter de ce sujet, mais, comme le notre l’auteur dans l’introduction, « les rôles contradictoires et controversés de la Nouvelle-Angleterre dans cette guerre singulière constituent une histoire fascinante sur laquelle il vaut la peine de revenir » (p. 2). La Nouvelle-Angleterre, dominée par les fédéralistes, n’a jamais cessé de harceler le gouvernement fédéral, dominé par les démocrates et les républicains; elle a contesté la manière dont la guerre était menée et a refusé à ses milices la permission de servir sous l’autorité fédérale. Les dissensions se sont aggravées lorsque le coût économique de la guerre s’est fait sentir dans la région et que le blocus britannique a diminué considérablement le commerce de la Nouvelle-Angleterre. Après avoir fait carrière au gouvernement fédéral, Ellis s’est intéressé à l’histoire régionale. Son livre est une étude bien documentée, équilibrée et érudite d’un autre aspect fascinant de cette guerre.

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Le dernier ouvrage est de Dianne Graves, auteure d’une étude bien accueillie sur John McCrae (Crown of Life: The World of John McCrae, St. Catharines [Ontario] : Vanwell Publishing, 1997). In the Midst of Alarms est une analyse aussi bien écrite que documentée de la situation des femmes américaines, britanniques et autochtones pendant la guerre et de ce qu’elles ont vécu. Le livre commence par un survol de la vie d’une femme à l’époque georgienne et aborde ensuite des thèmes divers :  la cour que les hommes faisaient aux femmes, le mariage, la vie de famille, l’accouchement, l’emploi, et les relations sociales dans la garnison, à bord des navires, sur le terrain et à la maison. L’auteure utilise des extraits de journaux intimes, de lettres et de mémoires écrits par des épouses, des mères ou des sœurs d’officiers de l’armée ou de la marine et par d’autres femmes. Ainsi rencontrons-nous des officiers subalternes, à Kingston ou à Montréal, qui ne possédaient « pas plus d’une guinée » mais courtisaient, souvent sans succès, des femmes « d’une beauté hautaine » (p. 70-71); des femmes qui s’aventuraient sous les ponts des vaisseaux de la marine pour y devenir « l’objet de l’affection des matelots, un gobelet de bière à la main », et qui « agitaient leurs jupons pour saluer le vaisseau amiral » (p. 194). Il y a des histoires émouvantes, comme celle de Mme Moorsom, dont le fils Henri, lieutenant du 104th Foot, est tombé à la bataille de Lundy’s Lane, le 25 juillet 1814. Elle perdait ainsi son cinquième et dernier fils, officier comme ses frères, ce qui les a laissées, elle et  « ses filles, dans une douleur que peu de femmes sont appelées à supporter » (p. 354).

Il s’agit d’une étude riche et diversifiée qui raconte non seulement l’histoire des ces femmes, épouses, sœurs, amantes et mères, mais qui nous éclaire énormément sur les officiers, soldats et marins qui, en campagne comme à la garnison, étaient aussi pleins de sollicitude pour les personnes qui leur étaient chères que ceux d’aujourd’hui. À ce titre, cet ouvrage ouvre une perspective inédite et toute personne qui s’intéresse à la bataille de 1812 devrait le lire.

Il me faut conclure en signalant l’importante contribution du Robin Brass Studio à l’historiographie de la guerre de 1812. Cette petite maison d’édition, dirigée par une seule personne, excelle dans le domaine méconnu de la conception graphique des livres et a su combiner la qualité de la révision des textes (une autre compétence qui se perd) et un bassin de très bons auteurs, cartographes et artistes pour publier sur cette guerre 13 titres, excellents, dont la plupart ont fait l’objet d’une reconnaissance internationale. Trois des ouvrages traités ici ont été produits par le Robin Brass Studio qui a également publié des livres sur la guerre de Sept Ans et les deux guerres mondiales, ainsi que des études sur des campagnes militaires et des histoires de branches particulières des forces armées. Voilà du bon travail!

ADDENDUM : c’est avec un vif regret que nous rapportons le décès de Robert Malcomson, survenu le 21 juillet 2009 à St. Catharines, en Ontario. Juste avant sa mort, Bob avait reçu le prix John Lyman en histoire navale et militaire du Canada.

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John Grodzinski enseigne l’histoire au Collège militaire royal du Canada, où il est doctorant. Il organise aussi des visites de champs de bataille de la guerre de 1812.

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