Lettre à la rédaction

Couverture de la Revue militaire canadienne, volume 15 n№ 2

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Référence : Francis Clermont, « L’art d’être un militaire-diplomate – D’un rôle implicite à une fonction explicite », Revue militaire canadienne, volume 15, no 2, printemps 2015.

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Je souhaite féliciter l’auteur pour sa contribution à une discussion bien nécessaire. Afin d’y donner suite, je voudrais faire part des deux observations suivantes. D’abord, lorsque l’auteur souligne qu’un soldat a appris le pachto de son propre chef, il indique que « le perfectionnement professionnel et le système d’instruction ne lui ont pas donné tous les outils dont il avait besoin pour pleinement accomplir ses tâches » [TCO]. Mon opinion est que le perfectionnement professionnel et le système d’instruction ont répondu à la demande. Les opérateurs doivent cerner leurs besoins et, dans ce contexte, ce sont les leaders supérieurs qui n’ont pas (dès le début) insisté sur les besoins en matière de compétences linguistiques. Cela est également appuyé dans l’article par l’exemple tiré du rapport sur les leçons retenues du Groupement tactique du 2e Bataillon, Royal Vingt-deuxième Régiment (GT 2 R22eR), dans lequel on a indiqué des besoins opérationnels en matière de contre-insurrection (COIN), y compris en ce qui a trait à la formation linguistique.

Ensuite, je voudrais souligner que les recommandations présentées par l’auteur, que j’appuie personnellement, requièrent une ressource principale – de l’argent. Sans une refonte des priorités ou une répartition équilibrée des fonds pour développer les capacités (au niveau de l’équipement et des effectifs) ou un investissement important d’argent de source gouvernementale, je crains que le corps des MR ne reçoive tout simplement pas l’instruction nécessaire.

Salutations distinguées.

Capitaine de corvette
Peter Ball
Centre d’instruction des officiers de marine VENTURE